Productions chorégraphiques

Le Gardien. Chorégraphie Gaël Sesboüé. Photo Christophe Herbaut

©  Christophe Herbaut

Le gardien


Danse...

Le gardien travaille sur deux dynamiques de mouvement entremêlées. La première, architecturée, développe une danse à partir des lignes de l’espace. L’attention du danseur se concentre sur la relation entre son squelette et les verticales, horizontales, diagonales et courbes qui l’entourent. C’est une danse structurée, linéaire où les formes produites par le corps renvoient aux lignes de l’architecture urbaine. La deuxième figure, elle, est charnelle : le danseur brouille les lignes renvoyant à l’urbanité en connectant ses propres rythmes physiologiques à la circulation du vivant autour de lui (le mouvement, les arbres, les passants...) C’est une danse pleine, en volume, prenant appui sur la puissance musculaire et l’intime organique.

Personnages...
Le danseur incarne un personnage à la croisée du mythologique et de l’onirique : s’extraire de l’humanité pour mieux la convoquer. Aussi est-il habillé comme une chimère, un peu clownesque : il est recouvert de la tête au pied par un costume qui ne laisse voir ni le visage, ni les mains, ni la peau. Une figure incongrue qui émerge là, pour distraire, séduire, amuser, surprendre. Le musicien et la contrebasse forment, eux, un seul et même personnage. Le corps du musicien et celui de son instrument se prolongent et posent dans l’espace un « îlot » intimement lié. Cet ilot fait de lignes, de courbes, de vibrations et pulsations musicales offre un point stable, un point de référence spatiale à partir duquel le danseur ancre sa danse et dialogue avec l’espace du jardin ou de la ville…

Musique...
Les matériaux qui construisent la danse et la musique sont indissociables dans ce projet. Ils dialoguent sans arrêt, sans que l’on sache lesquels initient les choses. La partition musicale, comme la danse, prend appui sur deux dynamiques entremêlées. La première faite de ponctuations et lignes de tensions renvoie à l’urbanité, la seconde est composée d’extraits des « Suites pour violoncelle seul » de Bach et renvoie, elle, au charnel... Mais il faut ajouter ici que ces « Suites » interprétées à la contrebasse, et non au violoncelle, offrent un son plus rond, plus lourd et plus grave. Un son ressenti dans toute sa plénitude qui résonne au plus profond de notre être.


DISTRIBUTION

Chorégraphie et interprétation : Gaël Sesboüé

Musique et interprétation : Frédéric Bargeon-Briet, contrebassiste


DIFFUSIONS

2013
9 octobre 2013 - Jardin des explorateurs, Brest
Festival International La Becquée, Brest
25 août 2013, 14h30 et 16h30 Jardins de Brocéliande, Bréal-sous-Montfort.
21 et 25 Mai 2013 - Le Triangle, cité de la danse.
Festival Agitato


MENTIONS

Production LOLA GATT
Coproduction : Le Triangle / Citée de la danse.

Accueils studio & partenariats : Le Quartz / scène nationale de Brest. Danse à tous les étages, Brest. Avec le soutien du Conseil régional de Bretagne et de la ville de Brest.

Pièce chorégraphique pour une éclairagiste et un musicien

Gaël Sesboüé